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TEMPLIER... l'énigme de l'église de Planès

22 Novembre 2010, 20:52pm

Publié par opus.andrei.over-blog.com

Le village de Planés est doté du'ne église dont la conception est problablement unique en Europe: le plan au sol en est triangulaire avec sur chacun de ses côtés un demi-cercle. Cet édifice aurait été commandité par l'Ordre du Temple et abriterait le tombeau du dernier templier...
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Planès

 

Planès et l'oubli

Planès… lieu peu connu des chercheurs d'insolite, sauf s'ils sont de ce secteur des Pyrénées-orientales ou se rejoignent curieusement les régions Capcir, Cerdagne et Conflent.
Ici le passé s'est refermé sur plusieurs mystères allant de l'Histoire à l'étrange réalité de faits pas toujours en accord avec certaines chronologies par le biais d'énigmes qu'archéologues et spécialistes de l'art et du passé renoncèrent à tenter d'élucider.
Il est certain, cependant, que nous n'aurons pas la prétention d'éclaircir en quelques pages ce qui ne pouvait l'être par de doctes chercheurs chevronnés. Pourtant nous présenterons quelques 'détails', peu souvent offerts à la divulgation, et qui seront utiles et necessaires à une meilleure approche de ce site vraiment hors du commun.

Le triangle et le cercle


En 1657 le père N. Camos déjà donnait une description brève mais fidèle. Nous préférons citer celle de P. Joanne et C. Raymond publiée en 1881 qui nous semble plus complète dans son résumé. « Le plan de l'église de Planès est un triangle équilatéral dans lequel se trouve inscrit un cercle dont le diamètre est celui de la coupole. Sur chaque face du triangle est décrite une demi-circonférence de même diamètre que la circonférence intérieure, de sorte que l'édifice présnete extérieurement un périmètre régulier composé de trois demi-circonférences ou absides alternant avec trois niches angulaires…/…Autrefois la porte d'entrée placée au milieu de la demi-circonférence qui fait face à l'occident.»

Une tombe sous une mosqué

 De nombreuses chroniques catalanes rappellent l'occupation de ce pays pyrénéen par les Arabes lorsqu'ils étaient les maîtres du Roussillon et de la Catalogne.
Ces derniers s'imposèrent sur cette région snas trop de violence ni vandalisme notoire durant une première période de 33 ans… Puis se seront des combats incessants durant près d'un siècle lorsque les armées chrétiennes décidèrent de repousser les Arabes loin des pyrénées.
A cette époque Abu-Nezah est gouverneur de Cerdagne. Ce prince arabe s'éprend d'amour pour Lampégie, fille d'Eude duc d'Aquitaine, qui partage éperduement les sentiments du maure. Celui-ci à sa garnison et ses troupes à Julia Llivia, et une heureuse paix scelle cette union. Cette dernière ne durera plus guère. Le calife Abd-el-raman appprenant la liaison d'Abu-Nezah, donne l'assaut au fort de Julia Llivia où le prince s'est retranché avec Lampégie. Le couple n'a que le temps de fuir. L'ultime combat aurait eu lieu sur le site de Planès où se serait trouvé un camps fortifié. Le prince arabe y trouve la mort… La fille d'Eude sera capturée et conduite dans le harem de Damas ou elle décèdera rapidement.
La chronique dira que revenu sur les lieu du massacre les fidèles d'Abu lui firent une sepulture sur laquelle ils édifièrent une petite mosqué… « une tombe élégante dans un bâtiment triangulaire surmonté d'un dôme, dans le village de Planès, à 4 lieues de Llivia ». Le lieu serait connu, depuis cet événement, sous le vocable de 'Mesqita'… la mosqué !

Temple et Templier

Bien entendu, très tôt plusieurs chercheurs orientèrent leurs travaux en direction de l'Ordre du Temple et tentèrent de comprendre si l'édifice pouvait être de leur fait. Rien ne semble attester avec certitude cette voie de travail mais il est pourtant necessaire d'y regarder de plus près.

Petite chronologie templière

-1119, Hugues de Payens est le premier maître du temple.
-13 octobre 1307, à l'aube, arrestation en France de tous les membres de l'Ordre du Temple.
-18 mars 1314, Jacques de Molay meurt sur le bûcher.C'est la fin officielle de l'Ordre.
La Tradition affirmera que l'ordre, en vérité, survivra à son abollition. Des frères entrant en clandestinité poursuivront un certain nombre d'activités de mémoires semblant être repris eux-même par des mouvements ésotériques et hermétiques. Officiellement il n'existera que très peu de preuves, sinon d'une reprise historique, d'une survivance organisée… ou même d'écritures inconstestables dans ce sens.

Le retour qui ne s'est pas fait

Dans le pays de Roussillon on prétend que plusieurs rescapés de l'Ordre se réfugièrent en des lieux secrets connu seulement de quelques dignitaires templiers locaux. On se souviendra du frère Bérenger dez Coll qui restera au Mas Deu sans doute pour veiller, avec raisons, sur quelques dépôts qu'il savait.
Sa famille comptait plusieurs hommes dans l'Ordre du Temple… et le secteur de Prats-de-Mollo, lieu qui n'est pas éloigné de Planès. Plusieurs écrits repris aux 16e et 17e S. attestent que non seulement des hommes du Temple continuaient à vivre sur ces 2 lieux mais qu'un important dépôt fut rassemblé dans ce secteur. Il y eut même un début de recrutement afin de reconstituer la milice sacrée. Si le projet n'aboutit pas… le dépôt restera en place comme le confirme un document du fond 'SOISSAN' qui en donne la teneur complète. Le texte ajoute qu'un des accès à ce dépôt se fait par le 'Fort de Planès'… dont peut-être l'abbé Canavo avait retrouvé une entrée !!!

Les têtes de Planès

Il s'agit d'une tradition mentionnant que dans 'l'oratoire du château' de Planès se trouvait la relique d'une étrange tête. Cette tête, conservée dans une chasse aurait eu le pouvoir de s''nimer la veille de la mort des seigneurs de Planès et de manifester de quelle manière il allaient périr.
La tradition se perpétua bien après le 15ème S. On en retrouve les traces dans un mémoire écrit, et agrémenté de croquis, par Marguerite du Roudat au 17ème S. Il est aussi fait mention de deux autres têtes reliques estimées du 12ème S. Elle étaient toujours à l'époque de la révolution dans une demeure de Prat…
L'une se présentait sous la forme d'un crâne humain sans machoire inférieure serré dans une sorte de sachet en peau épaisse.
L'autre bien plus curieuse se présentait comme une tête momifiée complète enfonçée dans une forme faite de métal et de terre cuite. Dans cette 'coque' étaient pratiqué plusieurs orifices. L'un des 'trous' aurait laissé entendre, dans certaines conditions, une sorte d'écho insolite ou'rumeur' pouvant être prise pour une mélopée sourdre et très basse. Les lettres d'un texte pouvaient encore se lire sous le socle.
On ne peut s'empêcher de songer, face à cette description, aux fameuses têtes des représentations templières dites 'Baphomet'… Deux de ces têtes sont encore accessibles et visibles… Nous ne pouvons qu'être étonnés devant le fait qu'aucun écrit ne fasse mention de ces 'détails'.

 

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